Les règles de l’Omerta de certaines rédactions sur Israël et la Palestine

Il ne faut pas parler du conflit israélo-palestinien et /ou de l’effondrement de la démocratie israélienne car :

1 : Cela n’intéresse personne

2 : C’est répétitif

3 : Il n’y a rien de nouveau

4 : Israël est la seule démocratie au Proche-Orient

5 : Tsahal est l’armée la plus morale au monde

6: On va avoir la « Communauté » sur le dos

7: Le Crif et l’ambassade d’Israël vont nous tomber dessus

8 : Gilles-William Goldnadel va nous attaquer

9: Il ne faut pas évoquer le racisme en Israël car cela va renforcer l’antisémitisme

10 : La place dans les journaux est occupée par la guerre en Ukraine et l’affaire iranienne. 

11 : Attention aux images du conflit. Trop dures, elles risquent de susciter des réactions dans les banlieues

12 : Nous ferons le sujet seulement s’il y a un embrasement.

13 : Nous ne pouvons pas prendre votre projet de livre car notre programme éditorial est complet jusqu’en 2024 

14 : Nous resserrons la production et la ligne éditoriale, notamment sur les sujets de politique internationale.

Une réflexion sur « Les règles de l’Omerta de certaines rédactions sur Israël et la Palestine »

  1. Il me semble que le gouvernement israélien a toujours utilisé les critiques à son égard comme une marque d’antisémitisme pendant que les antisémites utilisent la politique israélienne (entre autres) pour justifier leur racisme.
    On voit la même chose se produire avec les islamistes et les islamophobes et de manière plus générale les radicaux de tout bord.
    Je vous remercie, Monsieur Enderlin, pourvoi reportages sur la situation en Israël qui me permet de comprendre un peu mieux ce qui s’y passe.

    Jean-Marc Perrin

    J’aime

Laisser un commentaire