Cobra et autres espions

Intitulé « Bogued » (en français : Traitre) Le livre a trainé plusieurs mois sur la table de la commission ministérielle du renseignement avant d’être approuvé. Finalement la censure militaire en a autorisé la publication. De fait, son auteur est un ancien haut fonctionnaire des services de sécurité israéliens dont le nom est censuré. Il signe l’ouvrage sous le nom d’emprunt : « Jonathan de Shalit ». Ce formidable roman d’espionnage raconte la chasse à une taupe soviétique infiltrée au plus haut niveau de l’establishment. L’histoire commence avec la confession d’une vieille dame malade à un curé en Allemagne. Ancienne employée de la Stasi, elle révèle qu’un traitre dont le nom de code est « Cobra » livre les secrets les plus importants d’Israël aux services russes. A Jérusalem, le président de l’état, confie à un ancien patron du Mossad la tâche de découvrir la taupe sans en informer qui que ce soit au sein des divers services. Je ne dévoilerai pas la suite de l’histoire. Seulement qu’Éphraïm Halévy, lui même ancien directeur du Mossad, a déclaré qu’un tel scénario était parfaitement crédible. On ne saura probablement jamais pourquoi les autorités israéliennes ont mis aussi longtemps à autoriser le manuscrit ni ce qui en a été censuré.

Peut être !

Pour ma part, la lecture de « Bogued » m’a ramené à des histoires d’espionnages rencontrées au cours des recherches dans le cadre de mes livres. Par exemple, au sujet d’une importante personnalité politique israélienne que j’ai fini par soupçonner. Rien de concret. Mais des liens circonstanciels bizarres. Finalement, un jour dans les années 90, rencontrant David Kimchi, ancien numéro 2 du Mossad, après l’avoir longuement interviewé sur son rôle dans la première guerre au Liban, je décide de poser la question : « je crois que X a été ou est une taupe soviétique ! » Je lui explique les éléments dont je dispose tout en ramassant mes affaires, prêt à sortir s’il me met à la porte. Kimchi, réfléchit longuement et me répond : « Tu sais quoi ! Peut être ! » Pour en savoir plus il faudra aller consulter les archives du KGB si elles finissent par être accessible.

Le micro dans le fauteuil

J’ai publié quelques anecdotes sur le travail des services israéliens. Dans mon livre, « Paix ou guerres », pages 620- 623. En pleine campagne électorale, en mars 1992, les contacts secrets indirects entre Yitzhak Rabin, le chef de l’opposition travailliste et Mahmoud Abbas, le N° 2 de l’OLP. Ancien ministre de la défense, Rabin savait que le dirigeant palestinien était littéralement assit sur un micro du Shin Beth israélien. Extrait:

« Fin mars, Saïd Kna’an, responsable du Fatah à Naplouse, est convoqué au Caire par Saïd Kamal, son cousin qui lui fait rencontrer Abou Mazen en compagnie de son cousin. Les deux hommes lui annoncent que l’O.L.P. a décidé d’établir un contact secret avec l’entourage d’Yitzhak Rabin. Kna’an retourne à Naplouse et appelle Éphraïm Sneh, qu’il connaît personnellement. « Nous devons nous rencontrer, dit-il. J’ai des choses à vous dire. »

Rendez-vous est pris deux jours plus tard à l’hôtel Daniel à Herzliya. Sneh écoute et promet une réponse un peu plus tard. Début avril, il convoque Kna’an dans le même hôtel : « Nous sommes prêts à établir un dialogue avec vous. La condition préalable est le secret absolu. Vos gens à Tunis ne sont pas crédibles de ce point de vue. A plusieurs reprises dans le passé, ils ont laissé filtrer des informations sur des contacts avec votre organisation. Si cela devait arriver, nous démentirons tout et ce sera la fin de notre dialogue. Je vais vous lire un texte. Vous prendrez des notes. Nous n’échangerons aucun document :

1 – Veuillez éviter toute expression de sympathie ou de soutien au parti travailliste ou à Meretz. N’exprimez aucun espoir « qu’avec le parti travailliste, vous pourrez négocier ».

2 – Faites pression sur les députés [arabes israéliens] Daraouché et Miari afin qu’ils forment une liste commune, mais ne les soutenez pas ouvertement. Cette liste commune devrait conclure un accord de transfert d’excédent des voix avec le Rakah [le parti communiste]. Il ne faut pas que des voix se perdent au Likoud. Chaque voix arabe compte.

3 – Encouragez les Arabes israéliens à voter. Surtout pas en faveur d’un parti qui soutient les implantations dans les territoires. Attention ! Le Likoud et certains partis de droite achètent des votes chez les Bédouins. (…)

4 – N’interrompez pas les négociations de Washington et ne les présentez pas comme un succès d’Yitzhak Shamir. Ne faites pas de provocations à Washington, ne soulevez pas maintenant la question de Jérusalem ou celle du statut final. Si vous parlez trop de Jérusalem et d’un état palestinien, cela encouragerait le Likoud qui aurait là une raison de ne pas continuer les pourparlers. Soulevez la question du gel des implantations en échange de la fin du boycottage arabe. Cela embarrasserait le Likoud. »

Sneh rappelle à son interlocuteur qu’en 1988, un attentat, à la veille du scrutin, avait fait perdre au moins deux sièges au parti travailliste. Shamir avait conservé le poste de premier ministre. « Arafat doit être au Caire dans quelques jours. Transmettez-lui tout cela ainsi qu’à Abou Mazen, mais faites attention, il ne faut pas que les Égyptiens soient au courant, ils le diront aux Américains et il y aura des fuites… Ne parlez pas de tout cela dans un bureau, mais dans un lieu public, dans un jardin. Tout est écouté… » Retraité, un ancien du Shin Beth, me racontera qu’il entendait même le bruit des intestins d’Abou Mazen. Saïd Kamal, est le responsable palestinien qui, avec Hani El Hassan, proche d’Arafat, a mené de la négociation secrètes avec le général (ret.) Shlomo Gazit et Yossi Guinossar du Shin Beth les représentants du gouvernement israélien en 1985-1986.

Le mur d’Arafat

Les écoutes sont omniprésentes dans l’histoire israélo-arabe. Les palestiniens partent du principe que tout ce qui se dit dans la Moukata, le QG d’Abbas à Ramallah est écouté par les Israéliens.  Un jour, dans les années 90, un contrôle a permis de découvrir des micros sophistiqués dans un mur du bureau de Yasser Arafat. Les services israéliens apprennent très vite que Jibril Rajoub, le chef de la sécurité préventive en Cisjordanie s’apprête à remettre l’appareil à un représentant des services français. Immédiatement, un patron du Shin Beth appelle l’intéressé et lui explique les raisons pour lesquelles il a tout intérêt à le restituer à ses propriétaires israéliens. Ce qui a été fait. Aujourd’hui les dirigeants palestiniens mènent, parait-il, leurs discussions importantes dans des pièces « sures » de capitales arabes. Mais est-ce suffisant ?

L’extrême droite israélienne serait-elle non-violente ?

C’est, en tout cas, ce que l’on pourrait conclure en lisant la fascinante analyse d’Emmanuel Navon sur le site de la chaine communautaire I24. Ce post est intitulé : « Ne cataloguez pas les agresseurs des Arabes et des gays, de droite » et répond à mes remarques après son interview au Figaro.fr. J’avais constaté qu’il ne mentionnait pas son militantisme au sein du comité central du Likoud ce qui, bien entendu, place ses commentaires sous l’angle bien précis de son idéologie. Le site l’a rajouté. Sur I24 il veille à ne pas le mentionner. J’avais critiqué sa comparaison : « La société israélienne, comme toutes les sociétés a ses extrémistes de droite comme de gauche » en lui répondant « qu’en Israël l’extrême gauche israélienne pouvait être considérée comme insuffisamment patriotique par certains mais que l’extrême droite avait du sang sur les mains. »
Eh bien, surprise ! Pour Emmanuel Navon, c’est quasiment le contraire. Il y a un terrorisme de gauche (sic) : Action Directe, Baader Meinhof, le FPLP et, – appréciez l’amalgame ! – : « Beaucoup d’extrémistes de gauche israéliens ont collaboré avec des organisation terroristes ou des pays qui ciblent des civils juifs ». Beaucoup ? Il en a trouvé trois : Ehoud Adiv condamné en 1973 à 17 ans de prisons pour trahison. Tali Fahima, israélienne condamnée en 2005 à 3 ans de détention pour avoir eues des contacts avec un agent étranger avec l’intention de nuire. Azmi Bishara Bishara, ancien député de la Knesset, en fuite au Qatar, accusé de crime contre la sécurité d’Israël, et de collaboration avec le Hezbollah pendant la guerre de 2006.
L’extrême droite ? Elle est innocente ! Pour Navon, le massacre d’Hébron et l’assassinat ont été commis par des sionistes religieux dont la théologie a été développée dans les années 20 et 30 par le rabbin Avraham Yitzhak Kook. Les nombreux sionistes religieux ,membres du comité central du Likoud, aux côtés de Navon, vont certainement apprécier ses critiques.
Curieusement, ce politique cite le professeur Yeshayahou Leibowitz qui rejetait toute dimension religieuse au sionisme. Certes ! Mais il comparait aussi les juifs qui s’installaient en Cisjordanie aux colons blancs de Rhodésie-Zimbabwe. Monsieur Navon habite la colonie Efrat. Une dernière suggestion, sur les liens entre la droite nationaliste, à laquelle il appartient, et le fondamentalisme messianique, mon livre et mon film « Au nom du Temple » C’est sur https://www.youtube.com/watch?v=TbPDQ9cgQc4

L’extrême droite israélienne serait-elle non-violente ?

C’est, en tout cas ce que l’on pourrait conclure en lisant la fascinante analyse d’Emmanuel Navon sur le site de la chaine communautaire I24. Ce post est intitulé : « Ne cataloguez pas les agresseurs des Arabes et des gays, de droite » et répond à mes remarques après son interview au Figaro.fr. J’avais constaté qu’il ne mentionnait pas son militantisme au sein du comité central du Likoud ce qui, bien entendu, place ses commentaires sous l’angle bien précis de son idéologie. Le site l’a rajouté. Sur I24 il veille à ne pas le mentionner. J’avais critiqué sa comparaison : « La société israélienne, comme toutes les sociétés a ses extrémistes de droite comme de gauche » en lui répondant « qu’en Israël l’extrême gauche israélienne pouvait être considérée comme insuffisamment patriotique par certains mais que l’extrême droite avait du sang sur les mains. »
Eh bien, surprise ! Pour Emmanuel Navon, c’est quasiment le contraire. Il y a un terrorisme de gauche (sic) : Action Directe, Baader Meinhof, le FPLP et, – appréciez l’amalgame ! – : « Beaucoup d’extrémistes de gauche israéliens ont collaboré avec des organisation terroristes ou des pays qui ciblent des civils juifs ». Beaucoup ? Il en a trouvé trois : Ehoud Adiv condamné en 1973 à 17 ans de prisons pour trahison. Tali Fahima, israélienne condamnée en 2005 à 3 ans de détention pour avoir eu des contacts avec un agent étranger avec l’intention de nuire. Azmi Bishara, ancien député de la Knesset, en fuite au Qatar, accusé de crime contre la sécurité d’Israël, et de collaboration avec le Hezbollah pendant la guerre de 2006.
L’extrême droite ? Elle est innocente ! Pour Navon, le massacre d’Hébron et l’assassinat de Rabin ont été commis par des sionistes religieux dont la théologie a été développée dans les années 20 et 30 par le rabbin Avraham Yitzhak Kook. Les nombreux sionistes religieux ,membres du comité central du Likoud, aux côtés de Navon, vont certainement apprécier ses critiques.
Curieusement, ce politique cite le professeur Yeshayahou Leibowitz qui rejetait toute dimension religieuse au sionisme. Certes ! Mais il comparait aussi les juifs qui s’installaient en Cisjordanie aux colons blancs de Rhodésie-Zimbabwe. Monsieur Navon habite la colonie Efrat. Une dernière suggestion, sur les liens entre la droite nationaliste à laquelle il appartient et le fondamentalisme messianique, mon livre et mon film « Au nom du Temple » https://www.google.com/search?q=youtube+au+nom+du+temple&ie=utf-8&oe=utf-8

Netanyahu, la gauche israélienne et le boycott

Il y a trois décennies, en débutant sa carrière politique, Benjamin Netanyahu s’est fixé deux objectifs. Empêcher la création d’un état palestinien. Neutraliser ou détruire l’influence de la gauche israélienne.. Il était armé de la solide idéologie familiale développée par son père, le professeur Benzion Netanyahu qui, jusqu’à son décès en 2012, à l’âge de 102 ans, en a défini les lignes de force. La première étant l’impossibilité de conclure la paix.

Le 2 avril 2009, cet universitaire a déclaré au quotidien Maariv : « La solution à deux États n’a aucune pertinence. Il n’y a pas ici deux peuples. Il y a le peuple juif d’un côté, une population arabe, de l’autre. Il n’y a pas de peuple palestinien, et on ne crée pas un État au profit d’une nation imaginaire. Ils ne se considèrent comme un peuple que pour combattre les Juifs. […] Les Juifs et les Arabes sont comme deux boucs qui s’affrontent sur un pont étroit. L’un d’entre eux finira dans la rivière, en danger mortel. Le plus fort obligera l’autre à sauter. Et je crois que la force juive vaincra. »

La conspiration Olp

Son fils, Benjamin traduit cela en termes politiques dans son livre (Makom Tahat Ha Shemesh) publié en 1995: « Certains pays arabes ont réalisé qu’ils ne parviendront pas à détruire Israël dans ses frontières élargies et donc ont accepté de fait l’existence d’Israël. Mais, en parallèle une conception différente a vu le jour chez certains Arabes. […] S’il n’est pas possible de détruire Israël dans ses frontières actuelles, il faudra le ramener aux frontières étroites d’avant la guerre de Six jours, puis l’attaquer par le terrorisme et la violence ». L’OLP aurait la mission de « réduire » Israël par la négociation. Et, le 16 mars dernier, en pleine campagne électorale, il a lancé : « Toute personne qui œuvre pour créer un état palestinien et évacure des territoires, les offre à l’Islam radical pour attaquer Israël. » et d’ajouter : « la gauche s’est caché la tête dans le sable et ne veut pas le voir. mais, nous sommes réalistes… » Car, selon la vision de son père Benzion : « Une des choses les plus graves chez nous, en Israël, c’est la croyance gauchiste que les Arabes ont renoncé à leur détermination à nous détruire. » ( En 1998  au quotidien Haaretz, republié le 30.4.2012)

Israël Munich et la Tchécoslovaquie

Benjamin Netanyahu, friand de comparaisons historiques explique dans son ouvrage « A Place Among the Nations » que la situation ressemble à celle qui prévalait à la veille de la seconde guerre mondiale. Israël, c’est la Tchécoslovaquie. Les Palestiniens sont les allemands du Sudetenland, que la propagande nazie présentait comme une minorité opprimée. Face aux menaces guerrières d’Hitler et pour éviter un conflit, Chamberlain et Dalladier ont signé l’accord de Munich, devenu le symbole de la lâcheté occidentale face au nazisme. Le message est clair : les nations capitulent face aux palestiniens et au monde arabe

Après la signature des accords d’Oslo en septembre 1993, au cours du débat à la Knesset, Benjamin Netanyahu a lancé à Shimon Pérès : «Vous êtes bien pire que Chamberlain qui avait porté atteinte à la sécurité et à la liberté d’une autre nation. Vous, vous l’avez fait au détriment de votre propre peuple. » C’était le thème de la droite : « L’accord avec l’OLP est un nouveau Munich. » Arafat serait donc un nouvel Hitler.

La suite est connue. L’assassinat d’Yitzhak Rabin par un jeune extrêmiste religieux en novembre 1995, l’élection de Netanyahu l’année suivante, la relance de la colonisation. La seconde Intifada débutée sous Ehoud Barak, les attentats suicides du Hamas lorsqu’Ariel Sharon était Premier ministre. L’échec du processus de paix d’Oslo. Aujourd’hui avec près de 400000 israéliens habitants la Cisjordanie et l’impossibilité d’aboutir à un accord sur Jérusalem Est et les lieux saints, la création d’un état palestinien indépendant et viable paraît pratiquement improbable.

La communication de la droite a réussi : Selon les sondages du « Peace Index » de l’Institut israélien pour la démocratie, plus des deux tiers des Israéliens juifs répondent oui aux questions « êtes vous certain ou pensez vous que le monde est contre nous ? »

Les ONG

Le discours de la gauche israélienne en faveur d’une solution à deux états est devenu inaudible, à l’intérieur et à l’étranger. En raison de la collusion des travaillistes qui ont participé à des gouvernements de droite, ceux de Sharon et de Netanyahu. En raison aussi de son soutien à des opérations militaires justifiées ou non. Reste la gauche non sioniste ou, sioniste jusqu’à la ligne verte, c’est à dire opposée à la colonisation. Ces diverses ONG de défense des droits l’homme font l’objet de campagnes incessantes lancées par la droite pour les déclarer anti-patriotiques, ennemies de l’Etat, et les priver de financement. L’Europe, la France, les soutiennent à peine. Plusieurs d’entre elles, sont en train de disparaître. Par exemple « Keshev » qui combat la propagande et la désinformation dans les médias israéliens ou IPCRI, le centre d’information israélo-palestinien.

Le boycott

Là se pose le problème du boycott mené par BDS dont le discours est souvent dirigé contre l’ensemble de la population israélienne. Pour le vieux combattant de la paix, Ouri Avneri : « Il y a une énorme différence entre appeler au boycott de l’Etat d’Israël et à celui des produits fabriqués dans les colonies. Je suis personnellement contre un boycott de l’Etat d’Israël, parce qu’il ne ferait que précipiter la population israélienne dans les bras des colons et renforcerait l’extrême-droite. C’est la mauvaise politique parce qu’elle brouillerait le message. Il est très important de faire la différence entre la population israélienne dans son ensemble et les colons »: (http://info.arte.tv/fr/boycott-desinvestissement-et-sanctions#sthash.UECjTxLC.dpuf) Des chanteurs, comme Achinoam Nini et Yonathan Geffen, sont attaqués par la droite en Israël et à l’étranger par des militants BDS. Le boycott d’universités et d’artistes israéliens où se trouvent la plupart des opposants à la politique de colonisation est contre-productive et renforce l’argument de la droite au pouvoir : « Cela n’a rien à voir avec les implantations, c’est dirigé contre le pays tout entier. » Et donc, réduit encore l’influence de la gauche opposée à l’occupation au sein de la population israélienne.

Signe des temps, Benjamin Netanyahu qui a conservé le portefeuille des Affaires étrangères a nommé au poste d’ambassadeur aux Nations Unies, Danny Danon, l’actuel ministre de la Science, dirigeant du Likoud, féroce opposant à la solution à deux états, critique virulent de Barak Obama et proche de Rick Perry le très républicain gouverneur du Texas. A Rome, ce sera l’italo-israélienne Fiamma Nirenstein, qui occupera l’ambassade d’Israël à Rome. Membre du parti de Silvio Berlusconi, ancienne députée au parlement italien, elle milite en Israël au sein du Likoud dont elle partage l’idéologie.

La diplomatie israélienne va désormais parler clairement le langage de l’annexion de fait.